Un concert à Paris, un nouvel album, Colonel Reyel fait un retour triomphant en cette fin d'année, découvrez son parcours

Bonjour Colonel Reyel, vous êtes de retour avec un tout nouvel album, racontez-nous

C.R. : Cet ep s’appelle « ce soir ou jamais », c’était une façon pour moi de reprendre contact avec mon public et mes fans. Après 4 ans d’absence puisque mon dernier album est sorti en 2012, j’avais besoin de temps pour moi et pour ma famille. Mais j’avais aussi besoin de digérer l’emballement médiatique. Mon retour prend forme avec un EP de 4 titres pour ensuite enchainer sur un album en 2017.


Vous êtes un passionné de musique, auteur, compositeur et interprète, avez-vous suivie une formation ou été dans une école ?

C.R. : Je suis autodidacte.  Mais quand j’avais 6 ans mon père m’a inscrit au conservatoire national. Je n’étais pas très assidu cependant ça m’a tout de même permis de m’imprégner de l’univers de la musique. De prendre conscience que le solfège est la base pour faire de la musique. Dès très jeune, j’ai baigné dans cet univers là et justement ça m’a permis de comprendre que la musique c’est aussi quelque chose qui doit être structuré, qu’on ne peut pas faire n’importe quoi, qu’il y a des règles à suivre.

Vous avez toujours voulu faire ce métier ?

La musique a toujours été une passion. J’ai toujours aimé chanter ensuite j’ai pris goût à l’écriture. Puis j’ai commencé à vraiment m’amuser sur scène. Pourtant je n’ai jamais voulu en faire mon métier. Bien sûr aujourd’hui j’ai la chance de vivre de ma passion. Et je pense que c’est une chance qui est donné à peu de personnes. Et d’ailleurs j’ai fait pas mal de petits boulots avant de vivre de ma musique. Par exemple, j’ai été animateur avec les jeunes.


Avez-vous une  anecdote à nous raconter ?

C.R. : Je suis quelqu’un de fidèle en amitié  et en amour aussi. Et pour moi c’était important de continuer à travailler avec la même équipe. Une équipe avec laquelle j’ai connu le succès, il y a quelques années. On a aussi connu des moments difficiles, ces derniers temps. Mais pour moi c’était important de revenir avec eux. Le premier single de cet EP est en featuring avec dj doog. Dj Doog, pour l’anecdote, c’est le producteur qui a composé mes deux premiers hits « celui » et « toute les nuits » qui ont été numéro 1 au top single en France.


Pourriez-vous donner des conseils à nos artistes de Casting.fr qui souhaitent devenir chanteur ?

C.R. : Je n’aime pas tellement donner des conseils aux artistes parce que moi j’ai pas spécialement écouter les conseils qu’on me donnait. Je me suis toujours écouté, parce qu’il n'y a pas forcement beaucoup de gens qui croyaient en moi au début, mis à part les gens très proche, notamment mon grand frère. Je pense que le plus important dans ce métier c’est d’avoir confiance en ses capacités. La personne la mieux placée pour savoir ce qu’on vaut c’est soi-même. Et ce que j’aimerais dire aussi, c’est qu’il faut faire les choses par passion. Il ne faut pas essayer d’être artistes pour l’argent ou pour plaire aux filles. Bien sûr si tu peux vivre de ta passion c’est mieux, mais il faut que ça reste quelque chose qui nous fait vibrer. Que ce soit les chanteurs, que ce soit les acteurs à la base on est des passionnés et je pense que c’est quand on commence à perdre cette flamme que ça devient mauvais. Donc voilà, il faut faire ça pour le kiff, pour la passion. Si ça doit arriver, ça arrivera. Je crois au destin.



Avez-vous passé des castings, faites nous des confidences !

C.R. : Je n’ai jamais passé de casting. Mais j’ai évolué dans le milieu « underground », du dancehall /reggae sur Paris. Ce qu’on appelle le milieu du sound system. Et en vérité c’était des casting vivants. Sauf que t’es devant un public et que tu dois te faire valider par une audience. C’est pas vraiment un casting à proprement dit mais la scène reste un formidable


Merci Colonel Reyel d'avor répondu à nos questions. Casting.fr vous souhaite le meilleur pour la suite.