Il débarque en tongs lors d'un casting ! Le pianiste et chanteur Floran vous raconte son casting le plus improbable

Il débarque en tongs lors d'un casting ! Le pianiste et chanteur Floran vous raconte son casting le plus improbable

Il débarque en tongs lors d'un casting ! Le pianiste et chanteur Floran vous raconte son casting le plus improbable

Floran, talentueux pianiste et chanteur, a récemment dévoilé son premier EP "Tous les chemins mènent à toi". Ce projet reflète à merveille l'univers artistique du jeune niçois, mêlant romantisme, sensibilité et sincérité grâce à des compositions qui touchent en plein cœur. L'équipe de Casting.fr a souhaité en savoir plus sur son parcours, et la rencontre a été riche en découvertes car Floran est un habitué des castings. Il nous partage en exclusivité quelques-unes de ses anecdotes les plus marquantes.

Bonjour Floran et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Te souviens-tu de ton premier souvenir artistique ?

F : Oui. C’était lors d’un petit concert de fin d’année dans l’école où j’ai appris à jouer du piano. J’avais 8 ou 9 ans. Je devais jouer un morceau que nous avions appris tout au long de l’année avec une professeure qui était à fond dans le solfège. Je n’ai pas du tout joué ça. À la place, j’ai joué un morceau de Grégoire, ce qui m’a valu d’être exclu de ce cours de piano. Dès le début, je savais que je voulais jouer mes compositions et ce que j’avais en tête. Mes autres grands souvenirs, c’est lorsque j’ai monté un groupe de rock au collège.

Tu as donc commencé très tôt par le piano. Comment cet instrument est venu à toi ?

F : J’ai commencé le piano à l’âge de 8 ans. À Nice, il existe une grande place avec beaucoup de touristes qui s'arrêtent. Un pianiste assez connu, qui a un piano rouge et qui fait presque partie du patrimoine de la ville, y joue. Je suis allé le voir et il m’a proposé d’appuyer sur les touches. J’ai dit à mon père “je veux absolument faire du piano”. Il est allé chercher un petit clavier dans le garage en me disait de tester d’abord. J’ai commencé avec des tutoriels sur YouTube, et ça m’a vraiment plu. Au bout de 15 jours, j’ai pris des cours. Le piano a rythmé ma vie de mes 8 ans et jusqu’à maintenant. À la place de jouer à la Playstation avec mes amis, je jouais du piano. Généralement, la relation avec le piano baisse au niveau de l’intensité, mais pas chez moi. Je n’ai jamais été lassé. Quand je pars en vacances plus de 10 jours, il faut que je joue du piano. J’ai un vrai amour avec le piano. C’est avec ça que je compose et que je chante.

Et à quel moment le chant est apparu ?

F : Je devais avoir 10-11 ans. C’est arrivé avec la chanson “En attendant la fin” de M. Pokora. J’ai commencé à la chanter au piano, et le chant est venu assez naturellement. La guitare est venue à peu près en même temps. Mon frère l’avait achetée pour draguer des filles sur la plage. Le chant a tout chamboulé car jouer du piano en chantant, c’est un autre exercice.

Quand est-ce que la musique est devenue un métier dans ta vie ?

F : J’allais avoir 16 ans et j’avais besoin d’argent de poche. Je me suis dit que j’allais faire ce que je sais faire, c'est-à-dire du piano. Par hasard, je suis allé manger dans un restaurant asiatique avec ma grand-mère. Il y avait un piano. J’ai joué un morceau, et le patron du restaurant est venu me voir en me disant qu’il recherchait un pianiste. J’ai répondu que je n’avais pas encore 16 ans, et il m’a répondu que ce n’était pas grave et qu’on allait trouver une solution. Je suis restée 3 ans à jouer dans cet établissement. En plus d’avoir un rêve de créer une carrière musicale, j’ai pu aussi juste en vivre. 

Donc il est possible de vivre de la musique même au tout début de sa carrière ?

F : Complètement. En dehors des restaurants ou piano bars, il y a plein de dérivés de la musique. On peut être ingénieur du son, compositeur… J’ai vite compris que peu importe le dérivé, je ferai de la musique.

Tu viens de sortir ton premier EP “Tous les chemins mènent à toi”. Tu nous en parles ?

F : Je pense qu’il y a des étapes dans la vie d’un artiste, et celle-là en est une grosse. Je suis très fier de présenter cet EP. Je suis resté fidèle à ce que je suis. Il parle de tous les dérivés possibles de l’amour, que ce soit l’amour amoureux, amical, mon amour pour la musique... Il y a une grande part du vrai moi, et je suis content d’avoir réussi à transmettre cela. Les retours sont bons, ça fait plaisir. Florent Pagny disait “chanter, c’est se foutre à poil quand les autres restent habillés”. Sortir un EP, c’est un peu ça. J’ouvre mon coeur, je présente des mots que j’ai écrit, des sentiments… Lors de la release party, les gens chantaient les morceaux. J’avais des frissons partout. C’est incroyable de réaliser que sa musique devient universelle. C’est pour cela que je veux faire de la musique et continuer dans cette voie.

Tu es très présent sur les réseaux sociaux. Quel impact ont-ils sur ta carrière ?

F : Il y a eu un tournant ces dernières années avec le Covid. Les gens ont compris que les réseaux sociaux étaient importants. Ça a un impact pour se faire entendre, mais aussi pour montrer l’envers du décor. Avant, on ne pouvait pas montrer comment on composait, le processus créatif… Maintenant, on peut, donc c’est génial. Plus ça va, plus c’est naturel. Les gens n’essayent plus de faire des formats comme à l’ancienne sur YouTube, plus longs et avec du montage. TikTok et Instagram sont beaucoup plus fluides. C’est impératif de s’en servir. C’est grâce à ça que je touche de nouvelles personnes et que j’ai des retours directs sur les chansons que je compose. Sans les réseaux sociaux, j’aurais toujours l’impression d’être ce chanteur dans ma chambre. Quand je vois qu’il y a des milliers de personnes qui me suivent et qui m’envoient des messages quand je compose quelque chose, je me dis que c’est le moyen de partir de ma chambre et de partager ma musique à grande échelle. 

Parlons castings ! Tu en as déjà passé ?

F: Oui, plein, notamment sur la Côté d’Azur. J’ai aussi fait ceux de The Voice, qui m’ont amené à intégrer un groupe et signer chez Universal à mes 18 ans. Je sais à quel point c’est difficile, mais souvent, ça rapporte plus que la difficulté. Une fois que c’est fait et que ça marche, on ne regrette pas, même les ratés.

Une anecdote à nous raconter ?

F: Étant plus jeune, je n’avais pas trop la notion de comment me comporter en casting. Lors de mon premier casting, il fallait monter sur scène pour la finale. J’avais 12-13 ans. Je suis monté en tongs sur scène. Je ne savais pas à quel point un casting, c’était sérieux. Évidemment, on m’a dit que je chantais bien mais qu’il ne fallait pas que je porte de tongs.

Quel conseil donnerais-tu aux membres de Casting.fr ?

F : Le principal, c’est de rester naturel. Les gens sentent quand on invente quelque chose. Si on a vraiment envie, ça va se ressentir et c’est ça qui va marcher. Des fois, à trop penser à ce qu’on va dire et comment le dire, on en devient pas naturel. Si on veut quelque chose, il faut aussi travailler pour. Beaucoup de gens me disent “tu as un don” lorsque je joue du piano. J’ai juste travaillé comme un malade en me disant qu’un jour, ça finira par marcher. Je suis toujours en train de me dire cette phrase. Il faut continuer, rester dans sa ligne et ne pas abandonner malgré les refus.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?

F : Les concerts me font vibrer. J’espère pouvoir chanter mes chansons avec d'autres personnes. Peut-être des collaborations avec d'autres artistes pour mixer les genres. J’ai envie de vivre plein de nouvelles choses et de continuer dans cette lancée.

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