Victor Gueroult, auteur de la pièce “Edith Piaf, je me fous du passé”, nous donne ses conseils pour écrire des œuvres à succès et devenir un auteur respecté.
Victor Gueroult, auteur de la pièce “Edith Piaf, je me fous du passé”, nous donne ses conseils pour écrire des œuvres à succès et devenir un auteur respecté.
Bonjour Victor Gueroult, comment et quand est née votre passion pour l’écriture ?
V.G : Bonjour Casting.fr, l’écriture est arrivée au moment où l'imaginaire n’avait plus assez de place dans ma tête. Comme beaucoup d’enfants je suis parti de personnages que je connaissais déjà, ou de situations que j’avais déjà lues. Et puis un jour, il y a des histoires dont on se souvient sans jamais les avoir lues. C’est alors à nous de les écrire.
Comment apprendre à écrire des pièces de théâtre quand on est un auteur en herbe ?
VG : Le meilleur moyen de progresser est de s’essayer à toutes les formes ! Drame, comédie, poésie, chansons, proverbes… Une maîtrise globale de l’écriture aidera toujours l’auteur de théâtre à trouver son identité. Mais le plus important est de ne pas avoir de jugement sur soi au moment d’écrire. C’est un fardeau qu’il faut savoir poser loin de soi et endosser plus tard.
Enfant quel était votre plus grand rêve, déjà celui d'écrire ?
V.G : Je suis passé par tous les rêves, chef-cuisinier, ninja, musicien… Et je les ai tous réalisés… à travers l’écriture !
Également comédien, la scène vous manque-t-elle en ces temps de Covid?
V.G : Autant qu’à tous les comédiens et spectateurs de la Terre, bien-sûr. Comme beaucoup j’ai mis ce temps à contribution pour avancer sur mes différents projets, notamment en écriture et à étoffer mon monde intérieur.
5. Comment avez-vous rencontré Léa Tavares ?
V.G : Léa est la dernière comédienne à avoir rejoint l’équipe mais aussi la plus jeune. Aujourd’hui, il y a beaucoup de jeunes comédiennes talentueuses et polyvalentes, mais le rôle est exigeant, à la fois en jeu, en chant et en intensité. L’équipe de production cherchait une perle rare, nous avons trouvé mieux avec Léa qui est un diamant brut !
6. Pourquoi l’avoir choisie pour jouer Édith Piaf dans votre pièce “Edith Piaf, je me fou du passé” ?
V.G : Dès la naissance du projet, Béatrice Bonnaudeau allait incarner Edith Piaf au sommet de sa carrière. Ce rôle est une évidence pour Béatrice, qui est époustouflante de réalisme, autant physiquement que dans l’énergie qu’elle dégage. Il ne restait qu’à trouver une jeune comédienne et chanteuse à la hauteur pour incarner le même personnage dans sa jeunesse.
En tant qu’auteur, faites-vous passer des castings ?
V.G : Cela m’arrive, mais j’aime travailler en équipe au-delà de l’écriture elle-même. La vision des autres membres, notamment celle de Loïc Fieffé, le metteur en scène du spectacle, donne une nouvelle dimension à l’histoire que j’ai imaginée. J’adore faire confiance à la manière dont d’autres peuvent envisager mon univers.
Pour vous qu’est-ce qu’un bon comédien ?
V.G : Au-delà de toutes les attentes techniques et humaines, je dirais que le bon comédien est celui qui arrive à faire battre son cœur au rythme de celui du personnage qu’il incarne.
Comment vous est venue l’envie d’écrire une histoire autour de la MÔME ?
V.G : Pour ne rien vous cacher, l’idée m’a été soufflée par Béatrice Bonnaudeau qui avait vu mon travail et a pensé à moi pour écrire un spectacle sur Edith Piaf. Ma première vision était de sortir du biopic avec une uchronie mêlant les bas fonds parisiens, le succès d’Edith Piaf et l’éclat resplendissant des music-halls de cette époque. C’est le genre de contexte extrêmement riche et varié dans lequel tout peut arriver !
Avez-vous suivi une formation pour apprendre à écrire des pièces de théâtre ?
V.G : La meilleure formation, c’est le terrain ! Contrairement à beaucoup de métiers, il faut très peu de matériel pour écrire. Ensuite il faut se construire un réseau si on veut être joué. Mais tous les points de départ sont les bons. Les premiers dialogues que j’ai écrits, je les ai fait jouer à des amis dans la cour de récré.
Quels sont les ingrédients indispensables à la réussite d’un spectacle musical ?
V.G : Un spectacle musical comme le nôtre est deux fois plus exigeant qu’un spectacle traditionnel ! Il ne faut rien négliger pour que l’histoire et la partie musicale soient au service l’une de l’autre. A moins d’être un génie il faut savoir se faire entourer d’eux. Pour la partie musicale notre meilleur atout s’appelle Lionel Losada, qui est directeur musical du spectacle mais aussi comédien au plateau. D’une manière plus large, il y a un équilibre à trouver entre les chansons, les événements et l’émotion. Heureusement pour nous, la vie d’Edith Piaf est pleine des trois !
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