Rouquine un duo pop et poétique à découvrir en interview sur Casting.fr !

Bonjour Rouquine, parlez-nous de ce nom de scène si particulier ?

R : On s’appelle Rouquine tout simplement parce qu’on est deux mecs bruns (dont l’un tire sur le gris).

Le groupe BABEL aura été un vrai carton, pourquoi avoir décidé d’arrêter et former Rouquine ?

R : Le "vrai carton" est rarement un matériau qui tient dans la durée. Après 8 ans de vie musicale commune dans Babel, ce qui est pas mal comme longévité, on a eu envie tous les deux d’autre chose tant dans le son que dans le fond. Ça a donné Rouquine.

"Rouquine", c'est une jolie composition pop avec des textes poétiques, parlez nous de vos inspirations et influences.

R : On écoute plein de trucs différents, un peu tout ce qui se fait. Par plaisir, par curiosité et aussi par nécessité de mise à jour régulière. Ça peut aller de ce qu’on écoutait mômes (Renaud, Les Doors, Bob Marley) jusqu'aux défricheurs actuels (Alpha Wann, James Blake et Son Lux). Mais les influences ne s’arrêtent pas à la musique. Il y a aussi les films, les bouquins...

Vous avez décidé de vous lancer en tant qu'indépendant avec le soutien de Periscope et Believe, un choix ou un besoin ? 

R : C’est souvent un peu des deux. En tout cas le fait d'être aux commandes de son propre groupe nous semble aujourd’hui primordial. Ça augmente la charge mentale mais c’est le prix à payer pour être libres dans nos choix. Après, le problème c’est toujours la thune…mais pour l’instant on arrive à se débrouiller. Et puis après être passés par de grosses machines avec Babel, c’est très rassurant d’avoir un tourneur comme Périscope qui possède une vraie force de frappe sur tout le pays tout en restant une boîte à taille humaine.

Pendant cette pandémie, le confinement aura été inspirant ou angoissant ?

R : L’isolement est-il une source d’inspiration… disons que lorsqu'on a la possibilité de se poser au calme en pleine brousse ça permet surtout de faire les choses à fond, sans avoir le bruit extérieur qui est tout le temps là pour nous disperser.
Et éventuellement de mettre en chantier des idées qui traînent depuis longtemps dans un tiroir.

"Mortel", ça parle de quoi, racontez-nous…

R : C’est l’histoire d'un type qui apprend qu’il n'a plus qu’un jour à vivre, alors il va chercher à profiter de tout et à fond.
C’est une compression de vie en 24 heures et 3 couplets. Cette vie là transpire dans l’humeur très solaire de la musique.

Cyborg, quel succès! Un message derrière ce titre, lequel ?
     
R : le message est dans le refrain : "Si on est des cyborgs de coeur et de métal, j’aimerais bien rester sentimental »

Racontez nous votre rencontre, comment s'est formé votre duo ?

R : On s’est rencontrés il y a plus de 10 ans pour former le groupe Babel. On a très vite été un duo à l'intérieur du groupe mais sans se projeter plus loin à l’époque.

Votre dernier titre Mortel est déjà un succès, parlez-nous de l’histoire de ce tout nouveau titre ?

R : C’est un peu tôt pour qu’on se prononce, même si les retours sont très enthousiastes. Pour ce qui est de la création de ce titre, c’est difficile à dire. À part que c’est de la musique qu’est partie l'écriture du texte, comme c’est souvent le cas pour nous. Quant au thème, on a chacun enterré des proches et donc côtoyé ce truc mystérieux qu’on appelle la mort. Et vu le rapport déglingué que notre société entretient avec elle aujourd’hui, peut-être que ce morceau qui l'évoque de façon frontale et vivante résonne chez les gens qui l’écoutent et leur fait du bien.

Quels conseils pourriez-vous donner aux membres de Casting.fr qui aimeraient devenir chanteur et compositeur, comme vous?

R : Kiffez !