Allier science et magie au théâtre ? C’est désormais possible ! Hypnothérapeute et énergéticienne de métier, Sabrina Rives la mystérieuse, sera dans un spectacle inédit : l’Enchanteresse.

Pour en savoir plus, retrouvez l’actualité du spectacle : l’Enchanteresse sur www.casting.fr.

Bonjour Sabrina Rives, comment vous présenter ? Hynothérapeute, hypnotiseuse, comédienne ?

S.R : Les 3 ! Je rajouterai même: hypnotiseuse au bloc opératoire, magnétiseuse et maman ! Dans la vie, on ne fait jamais vraiment qu’une seule activité. J’ai fait de la comptabilité, j’ai été masseuse, maquilleuse pour la télévision et le cinéma, j’ai créé et géré un Spa esthétique… Ma vie est faite de beaucoup d’expériences, qui m’ont permises d’arriver jusqu’ici. Mais aujourd’hui, la comédie et l’hypnose, sous toutes ses formes, occupent une très grande place dans ma vie.

Energéticienne et magnétiseuse, comment et quand vous êtes-vous rendu compte que vous aviez ces dons?

S.R : J’en ai pris conscience très jeune. Même si on ne parlait pas comme aujourd’hui de ces « sciences » naturelles, j’ai eu la chance d’avoir des grands-mères, en France, comme en Italie, qui étaient très éveillées au magnétisme et aux médecines dites douces. Après, au fil du temps, j’ai appris à contrôler ces atouts.Je n’aime pas dire « dons » car je suis convaincue que nous les avons tous en nous. C’est comme une expertise, il y en a qui sont doués pour la finance ou pour la pose de carrelage et bien moi, c’est le magnétisme ! (Rires).

Existe-t-il des formations ou une école spécialisée pour devenir énergéticienne ?

S.R : Oui, il y en a plusieurs des bonnes et des moins bonnes. Il faut prendre le temps de bien étudier l’école que vous allez choisir. Une formation permet d’expliquer le magnétisme, de l’appréhender, de le développer et de l’assumer. Cette formation permettra au magnétiseur de faire le lien entre son côté intuitif et son côté rationnel.

Votre show: l’Enchanteresse est pour vous une renaissance artistique, comment est né ce projet ?

S.R : Cela fait deux ans que j’ai eu envie de développer un spectacle autour de l’hypnose. Peu de femmes se sont essayées à l’exercice. Je me suis dit : pourquoi pas moi ? Cela fait des années que je suis hypnotiseuse, j’aime la comédie, alors allons-y ! Nous avons donc écrit à quatre mains, avec mon époux, cette histoire, autour d’un personnage fictif inspiré des sorcières de Salem.

Qui est Sabrina, celle que vous incarnez et quelles sont vos ressemblances ?

S.R : Sabrina est une guérisseuse du 17 e siècle, vivant en Nouvelle-Angleterre, qui soignait les gens avec des méthodes non conventionnelles. En ce premier point, on peut dire qu’elle me ressemble. L’obscurantisme de cette Amérique encore coloniale l’a condamné à la peine capitale. Sur ce second point, je n’espère pas lui ressembler ! (Rires) C’est vrai qu’il y a un peu de moi dans ce personnage, en tant que guérisseuse certes, mais aussi en tant qu’Enchanteresse. Elle est farceuse, intrigante, féminine et avec un caractère bien trempé. Au travers de ce personnage, j’avais envie aussi en filigranes d’évoquer des sujets contemporains qui me touchent : la place de la femme dans notre Société et les dangers de l’obscurantisme de toute nature.

Dans cette période de pandémie, les consciences semblent s'éveiller, de nombreuses personnes se sont reconverties vers des sciences nouvelles, sophrologie, coaching positifs, énergéticiens, il semblerait que plus on avance vers le futur et plus on reconnaît qu'il existe autre chose mais quoi ? Quel regard portez-vous sur ce mouvement ?

S.R : Les gens ont conscience que nous vivons un nouveau cycle. Ils se sont recentrés sur eux, ils se sont posés des questions pendant le premier confinement. Où en suis-je de mon parcours professionnel ? Quels sont mes rêves ? Me suis-je réalisé ? De quoi aurais-je envie demain ? Cela laissera des traces durables. Cette pandémie a fait réfléchir la planète entière, et certains se sont réinventés professionnellement mais surtout ils ont redéfini leurs priorités : être plus authentique, plus centré sur leur bien-être et celui des autres, plus connectés à la Nature.

Messmer, Eric Antoine, Sabrina Rives... Le public semble fasciné et attiré, avez vous l'envie de vous lancer dans une carrière artistique ou allez vous continuer à travailler auprès de patients ?

S.R : Comme je vous l’ai dit, je suis convaincue que nous ne pouvons avoir plusieurs carrières dans la vie, y compris en parallèle des unes et des autres. J’aime être comédienne, hypnotiseuse de spectacle, mais j’aime soigner les gens, ça me nourrit psychologiquement tout autant que ma vie artistique. C’est un équilibre que je souhaite maintenir.

Qui est Corvus, ce personnage qui vous accompagne tout au long de votre show ?

S.R : Corvus… C’est mon fidèle compagnon, Roi de corbeaux, mon miroir magique comme celui de la Méchante Reine dans Blanche-Neige. Il me donne la réplique, m’alerte, me conseille… il est aussi un peu mon souffre-douleur dans le spectacle. Pour incarner ce personnage virtuel, j’avais besoin d’une voix masculine intense qui parlait à l’inconscient collectif. Alors j’ai sollicité Dominique Duforest, qui a été notamment pendant de nombreuses années la voix de l’émission de TF1 « Secret Story ». Il a accepté de suite de prêter sa voix, le projet l’a bien amusé. J’en suis ravie !

L’hypnotiseuse et sorcière malgré elle, Sabrina vient pendant les soirs de lune hanter les hommes pour se venger ! Mythe ou réalité, racontez-nous!

S.R : L’Enchanteresse revient des ténèbres à chaque lune rouge, hanter les hommes et appliquer sa malédiction hypnotique. Vous la regardez et immédiatement vous êtes sous son contrôle, aidée du fameux Corvus et de ses assistants. Vous vivrez l’hypnose ensorcelée !

Le théâtre en digital permet-il d'échanger avec le public ?

S.R : C’est un outil complémentaire. Inutile de vous rappeler que la pandémie COVID-19 a obligé tout le monde à trouver des parades. Cela a accéléré des innovations déjà testées, notamment dans le monde du Spectacle. Majda et Philippe Delmas, à l’Apollo Théâtre à Paris, proposent depuis plusieurs années des formats hybrides. Présentiel/Streaming interactif en direct. C’est le sens de l’histoire, mais ces formats ne viennent pas suppléer les représentations théâtrales, elles viennent les enrichir, c’est un complément. La première de L’Enchanteresse sera diffusée, sans public, en direct, de l’Apollo, le dimanche 11 avril à 18h, en streaming. Dans les représentations avec public, à partir du 05 juin, une place importante sera laissée au public à distance pour rendre le show encore plus inclusif. Aujourd’hui, le public a besoin de ce genre de format. Il ne veut plus être passif et regarder un spectacle, il veut y participer d’une manière ou d’une autre.

Au cours de votre carrière avez-vous passé des castings ? 

S.R : Oui, plusieurs.

Inscrite sur www.casting.fr, vous postulez à combien d’annonces par jour/mois ? Comment fait-on pour décrocher un casting à coup sûr ? 

S.R : Venez avec une enveloppe de cash ! (Rires) Non, il n’y a pas de règles. Restez vous- Même, faîtes ce que vous savez faire, faîtes-le à fond, ne vous projetez pas sur telle ou telle conséquence. Préparez-vous mentalement la veille et dîtes-vous que ça va être génial. Quoiqu’il se passe, ça sera positif. Comme disait Nelson Mandela, on ne perd jamais : soit on gagne, soit on apprend.

Pour vous, y a-t-il un lien de cause à effet entre science et magie ?

S.R : Vaste question. On prenait Galilée pour un fou et un hérétique avec sa théorie de la Terre ronde, alors qu’il affirmait une vérité aujourd’hui acceptée de tous, une évidence… à part pour quelques amoureux de la théorie du complot ! (Rires) Je dirai que tout peut avoir une explication scientifique, mais a-t-on besoin et envie de toujours tout expliquer ?

Un conseil pour motiver nos membres qui trouvent cette pandémie longue et stressante, avez-vous une méthode pour sortir de cette situation anxiogène ?

S.R : La vie pré-confinement ne laissait que peu de place à l’introspection pour beaucoup d’entre nous, chacun engoncé dans un rituel quotidien personnel/professionnel. Même si c’est plus dur, à court terme, c’est une opportunité unique de se réinventer, de se donner les moyens d’être plus aligné avec soi-même. Paradoxalement, c’est plus facile de faire ce genre de transformation le ventre vide, plutôt que le ventre plein. Quand tout va bien, on a tendance à remettre à plus tard certains changements majeurs de sa vie. En attendant de retrouver un rythme plus intense, pourquoi ne pas envisager de nouvelles activités artistiques ? Sportives ? De méditation ? Etc… De nombreuses solutions digitales gratuites existent ! Profitez-en pour faire du sport à la maison, tout est accessible depuis votre salon. Cela peut également être l’occasion de décider d’entreprendre un processus de coaching pour se dépasser, levers ses blocages, développer sa confiance en soi, apprendre à dire non… Et l’hypnose peut vous aider à faire ces changements. C’est donc le moment de venir me voir ! (Rires).