Acteur, comédien, Gil Alma est partout sur vos écrans, découvrez son parcours atypique !
Acteur, comédien, Gil Alma est partout sur vos écrans, découvrez son parcours atypique !
Gil Alma, bonjour ! Vous incarnez César Wagner dans la série du même nom, parlez-nous de la série et de votre personnage… ?
G.A : César Wagner est un flic hypocondriaque qui est strasbourgeois, il arrive à la crim. Avant ça, il était à la financière à Lyon dont il s’est fait virer parce qu’il était trop juste et trop honnête puisqu’il a plus ou moins balancé sa hiérarchie dans des affaires un peu louches. C’est un personnage qui est entouré de femmes dont sa mère, jouée par Fanny Cottençon. Sa patronne également, qui est joué par Joséphine De Meaux et Olivia Côte qui joue la légiste avec qui il essaye d’avoir une relation mais c’est très difficile pour lui puisque qu’il est hypocondriaque : le simple fait d’embrasser quelqu’un… ça devient très très chaud !
Comment vous nourrissez-vous de votre sensibilité et personnalité César Wagner, le flic hypocondriaque ?
G.A : C’est vrai que je suis quelqu’un de sensible. C’est peut-être le seul lien avec lui car je ne suis pas du tout hypocondriaque. César à une grosse faille, très profonde, c’est un mal-être. La résultante de ça, c’est l’hypocondrie. Le lien entre moi et César Wagner est une grosse sensibilité.
Quand avez-vous su que vous seriez comédien? Vous en rêviez petit ?
G.A : Je ne rêvais pas d’être comédien petit. Je faisais des imitations. Je me souviens, j’avais un enregistreur, je m’enregistrais avec un petit micro. Je faisais beaucoup d’imitations ! Mais je n’en rêvais pas car j’étais très terre à terre. C’était plus avec mes amis… mes copains me disaient d’ailleurs au lycée “tu devrais tenter le théâtre”, ce que j’ai fait par la suite mais c’était une tentative sans y croire vraiment. A la base, j’étais destiné à être poissonnier.
Vous êtes sur les planches aux côtés de Benoît Joubert. Parlez-nous de “Ben et Gil (ré)unis”, votre spectacle ?
G.A : “Gilles et Ben (ré)unis”, c'est le meilleur spectacle de tous les temps ! j’ai pas peur de le dire. C’est le spectacle le plus drôle dans lequel j’ai jamais joué. J’ai pris un plaisir monstrueux et les gens aussi parce qu’ils se sont levés à la fin sur les quatre représentations ! C’est très encourageant. Je vais me marier, Benoît est mon témoin et on va au salon du mariage pour trouver des idées et on fait tous les personnages qu’on a rencontré au salon. Il y a du stand up, beaucoup de sketchs. Donc si vous avez envie de rire quand le confinement sera terminé, venez nous voir ! Je vous assure, places remboursées si vous ne rigolez pas ! Je suis certain de mon coup.
Quelles ont été vos inspirations pour cette pièce ?
G.A : Il n’y a pas d’inspiration, c’est de la création. C’est simplement une envie de rire, c'est plus des émotions. On a pas copié sur des duos. En ce moment ceux qui nous font rire c’est les Bodin’s, mais ce n'est pas du tout le même style. Les chevaliers aussi sont de grands humoristes mais on ne s'inspire pas d'eux, on fait notre sauce, notre truc à nous.
Théâtre ou cinéma, où êtes-vous le plus heureux ?
G.A : Sans hésiter le théâtre, puisqu'on attend pas : on est avec les gens, on rit, il y a un échange, des fluides émotionnels qu’on ne voit pas mais qui sont là, bien existants. Il y a beaucoup, beaucoup de rires et on va en avoir besoin. Donc sans hésiter le théâtre, même si la télé ou le cinéma rapportent un peu plus.
Des castings vous en passez souvent, quel est votre meilleur souvenir ?
G.A : J’ai passé au moins 300 castings et me suis fait recaler au moins 250 fois ! C’est la vie, c’est comme ça ! Mon meilleur souvenir ? J’ai fait une première pub en 2006 ou 2007. C’était une pub pour du boudin noir. Un boudin avec à la fois “le caractère et la délicatesse”. 15 ans plus tard je m'en souviens !
Et l'anecdote la plus marquante ?
G.A : Je n’ai pas eu d'histoires étranges, de devoir me mettre nu… ou autre, donc j’ai pas vraiment d’anecdotes !
Quel conseil donneriez-vous à nos membres casting.fr qui comme vous souhaitent devenir comédien ou acteur ?
G.A : Mon conseil c’est de travailler ! Ceux qui sont arrivés par coup de baguette magique, il n’y en a pas beaucoup et je pense que ça arrivera de moins en moins. Il faut travailler, travailler, travailler. Ce travail, c’est aussi savoir se vendre. Ce n’est pas seulement être bon comédien ! La preuve, je ne suis pas le meilleur comédien de la planète, mais j’ai su me vendre. Il faut aussi se transformer en commercial.