Maurice Renoma, Créateur des tendances & artiste revolutionnaire !
Maurice Renoma, Créateur des tendances & artiste revolutionnaire !
Bonjour Maurice Renoma, créateur de révolutions depuis de nombreuses années, vous avez évolué dans la mode, puis vous êtes ouvert à d’autres projets comme l’art visuel et le mobilier. Chevalier des Arts et des Lettres depuis 1997, votre carrière est marquée par le mélange de la couture et de la photographie. Vous vous définissez aujourd’hui comme « modographe », pourquoi avoir créé ce mot ?
MR : C’est un mot qui me ressemble : je ne suis pas styliste ni photographe … enfin pas que ça. Le concept de « modographie » m’a permis de rompre avec les étiquettes qu’on aime trop souvent coller aux gens, et après, impossible de s’en défaire ! En créant la « modographie », j’ai créé mon univers.
Vous êtes un artiste complet, possédant plusieurs cordes à votre arc. D'où vient cette envie de créer des vêtement et cet attrait pour l'image et la photographie ?
MR : Avec un père tailleur, on peut dire que je suis tombé dans le tissu quand j’étais petit. La mode est un véritable moyen d’expression et encore plus quand j’ai commencé à créer des modèles, inédits à l’époque. C’était la révolution avant 68 ! J’ai retrouvé ce pouvoir d’expression avec l’image, la photographie. S’exprimer, c’est être libre.
Vous côtoyez le succès depuis plus de 50 ans, en Europe, aux États-Unis ou en Asie… Vous vous êtes fait votre place parmi les grands noms, et vous gardez la tête sur les épaules. Avez-vous un conseil à donner à nos membres ?
MR : C’est vrai, Renoma a habillé tous les grands noms : artistes, chanteurs, acteurs, hommes politiques, français et internationaux … Mais je ne recherchais pas spécialement leur compagnie en dehors de la boutique. J’ai eu quelques amis, comme Serge Gainsbourg et Jane Birkin, mais pas tant que ça. Ensuite quand j’ai commencé à faire de la photo, je me souviens de Dominique Issermann me tapant sur l’épaule en saluant mon travail « Camarade photographe ! » C’est un bon souvenir parce que c’était amical, chaleureux.
J‘aime avant tout le rapport humain, ça aide à garder la tête sur les épaules. Ne regardez pas trop en arrière, et soyez curieux de tout.
Ces passions, vous les avez retransmises à votre fille, Stéfanie Renoma. Elle vous a beaucoup suivi durant son enfance, son œil de photographe s’est formé, mais aussi son goût pour la mode. Aujourd’hui styliste et photographe, peut-on dire qu’elle marche dans les pas de son père ?
MR : Oui, l’esprit Renoma est parti pour durer, c’est sympathique. Stéfanie marche dans mes pas, mais a créé dès le début sa griffe à elle, et ses réalisations artistiques sont totalement différentes des miennes. Elle a son propre univers et je suis fier d’elle.
Pour cette nouvelle collection 2019, vous lancez un casting sauvage à la recherche de votre égérie, homme ou femme, loin des agences de mannequins. Pourquoi avoir fait ce choix ?
MR : La mode ne laisse plus tellement de place au hasard, à l’accident ni à la spontanéité. Les meilleures choses qui me sont arrivées ont souvent été des accidents : mes collections les plus réussies, tout comme mes plus belles photos.
Pour mes rencontres, c’est pareil. Ce casting sauvage correspond bien à Renoma : j’aime ce qui vient de la « rue », ce qui n’est pas formaté.
Nos membres aimerait savoir comment bien réussir leur casting. Avez-vous des astuces à leur donner pour se présenter le jour du casting? Une attitude ou un look à adopter ?
MR : Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. C’est d’Oscar Wilde, pas de moi.
Retrouvez toute l'histoire de la marque Renoma sur notre article https://bit.ly/2QlOwpS
MR : C’est un mot qui me ressemble : je ne suis pas styliste ni photographe … enfin pas que ça. Le concept de « modographie » m’a permis de rompre avec les étiquettes qu’on aime trop souvent coller aux gens, et après, impossible de s’en défaire ! En créant la « modographie », j’ai créé mon univers.
Vous êtes un artiste complet, possédant plusieurs cordes à votre arc. D'où vient cette envie de créer des vêtement et cet attrait pour l'image et la photographie ?
MR : Avec un père tailleur, on peut dire que je suis tombé dans le tissu quand j’étais petit. La mode est un véritable moyen d’expression et encore plus quand j’ai commencé à créer des modèles, inédits à l’époque. C’était la révolution avant 68 ! J’ai retrouvé ce pouvoir d’expression avec l’image, la photographie. S’exprimer, c’est être libre.
Vous côtoyez le succès depuis plus de 50 ans, en Europe, aux États-Unis ou en Asie… Vous vous êtes fait votre place parmi les grands noms, et vous gardez la tête sur les épaules. Avez-vous un conseil à donner à nos membres ?
MR : C’est vrai, Renoma a habillé tous les grands noms : artistes, chanteurs, acteurs, hommes politiques, français et internationaux … Mais je ne recherchais pas spécialement leur compagnie en dehors de la boutique. J’ai eu quelques amis, comme Serge Gainsbourg et Jane Birkin, mais pas tant que ça. Ensuite quand j’ai commencé à faire de la photo, je me souviens de Dominique Issermann me tapant sur l’épaule en saluant mon travail « Camarade photographe ! » C’est un bon souvenir parce que c’était amical, chaleureux.
J‘aime avant tout le rapport humain, ça aide à garder la tête sur les épaules. Ne regardez pas trop en arrière, et soyez curieux de tout.
Ces passions, vous les avez retransmises à votre fille, Stéfanie Renoma. Elle vous a beaucoup suivi durant son enfance, son œil de photographe s’est formé, mais aussi son goût pour la mode. Aujourd’hui styliste et photographe, peut-on dire qu’elle marche dans les pas de son père ?
MR : Oui, l’esprit Renoma est parti pour durer, c’est sympathique. Stéfanie marche dans mes pas, mais a créé dès le début sa griffe à elle, et ses réalisations artistiques sont totalement différentes des miennes. Elle a son propre univers et je suis fier d’elle.
Pour cette nouvelle collection 2019, vous lancez un casting sauvage à la recherche de votre égérie, homme ou femme, loin des agences de mannequins. Pourquoi avoir fait ce choix ?
MR : La mode ne laisse plus tellement de place au hasard, à l’accident ni à la spontanéité. Les meilleures choses qui me sont arrivées ont souvent été des accidents : mes collections les plus réussies, tout comme mes plus belles photos.
Pour mes rencontres, c’est pareil. Ce casting sauvage correspond bien à Renoma : j’aime ce qui vient de la « rue », ce qui n’est pas formaté.
Nos membres aimerait savoir comment bien réussir leur casting. Avez-vous des astuces à leur donner pour se présenter le jour du casting? Une attitude ou un look à adopter ?
MR : Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. C’est d’Oscar Wilde, pas de moi.
Retrouvez toute l'histoire de la marque Renoma sur notre article https://bit.ly/2QlOwpS
