Découvrez comment devenir DJ grâce aux précieux conseils du manager d'artistes et directeur de production Charles Combarel
Découvrez comment devenir DJ grâce aux précieux conseils du manager d'artistes et directeur de production Charles Combarel
Bonjour Charles Combarel. Vous étiez DJ avant de lancer votre propre Label et de gérer de nouveaux artistes. Racontez-nous votre parcours.
C.C : Bonjour à tous ! Adolescent, j’ai découvert la musique électronique en allant danser dans les clubs de la capitale. Très vite, j’ai voulu être la personne qui faisait découvrir de nouveau morceaux pour faire danser le public ; à l’époque, c’est ce qui me plaisait beaucoup. J’ai alors commencé à passer des vinyles house, disco ou hip-hop dans des clubs parisiens tels que le Badaboum, le Petit Bain ou le Social Club. Ces expériences m’ont amené à organiser et produire des concerts ainsi que des soirées club sur Paris.
Petit à petit j’ai découvert ce vaste monde de l’industrie musicale en devenant tout d’abord directeur de production puis en 2013, j’ai fait la rencontre qui a donné un vrai tournant à ma carrière : Uppermost. Je deviens alors son manager ainsi que le label manager de son
propre label, Uppwind.
Très vite on m’a demandé d’aider des artistes et filer des coups de mains à droite à gauche pour des labels d'amis. A partir de là, j'ai décidé de créer mon propre label, Colligence Records, en partenariat avec Uppwind, afin de proposer un catalogue assez diversifié : c'est un trait peu commun et limite à contre-courant aujourd’hui mais que je défends.
En résumé c’est un parcours professionnel autodidacte et aujourd’hui mon rôle est d’accompagner les artistes dans une dynamique d’innovation, essentielle à leur développement et à leur essor. Je ne suis plus derrière les platines, mais jamais très loin non plus.
Avez-vous toujours eu comme ambition de devenir manager de jeunes artistes ? Ou êtes-vous tombé dedans par pur hasard ?
C.C : En toute honnêteté, je dirai que c’est du au hasard. Au début c’était un loisir de travailler dans l’Entertainment ; c’était inconcevable de voir ça comme un travail. C’est le milieu de la fête, je m’éclatais et profitais des occasions pour que tout le monde passe de bons moments. Comme tout le temps il y a aussi l’envers du décor et ses embuches, du coup, j’ai découvert le métier assez tard, et c’est petit à petit en surmontant les obstacles, que j’en ai fait un vrai projet professionnel.
Qu’est ce qui vous passionne le plus dans le métier de DJ ?
C.C : Pour commencer, c’est surement paradoxal mais je ne sais pas du tout danser. J’ai donc trouvé un grand plaisir à découvrir et faire découvrir de la musique pour faire danser !
J’affectionnais de devoir préparer une programmation à la fois éclectique et cohérente, aller digger dans les vinyles shop, sur Spotify, Deezer etc
Être aux platines vous manque, ou être un manager vous correspond plus ?
C.C : Je n’ai jamais considéré que le métier de DJ me correspondait vraiment, pour moi c’est un loisir et je veux que ça le reste alors forcément je mixe encore mais uniquement de temps en temps.
A contrario, je prends beaucoup de plaisir à travailler, en tant que manager, aux côtés de DJ reconnus tel qu’Uppermost ou encore Michael Canitrot.
Travailler sur le long terme, élaborer, avec les personnes de mon équipe, leur stratégie, les conseiller, être au cœur de leur projet et au day-to-day avec eux, c’est quelque chose qui me plait. C’est un métier fascinant qui me stimule et qui me fait grandir de jour en jour.
A quels événements avez-vous participé ? Quel événement vous a le plus marqué ?
C.C : J’ai participé à des milliers d’événements, chacun propre à sa prestation, que ce soit en tant que public, DJ, Manager ou même plus récemment producteur de spectacle, je ne m’en lasse jamais. Chaque concert est unique, que ça soit au niveau de la prestation artistique, de la logistique et surtout du public.
Toutefois, l’évènement qui m’a le plus marqué est le concert d’Uppermost au Point Éphémère en février dernier. Nous y avons dévoilé la formule live avec Uppermost aux machines, Clement Aubert à la guitare et Hadrien Mabilat à la basse. C’était l’accomplissement de beaucoup de travail, il a fallu monter le répertoire (il a quand même plus de 80 morceaux dans sa discographie), choisir l’équipe pour la tournée, réfléchir à la scénographie, trouver le lieu et enfin commencer à produire la date. Le concert a été « sold out » très vite et nous avons eu que des bons retours, c’était intense !
Avez-vous des projets futurs que voudriez bien partager avec nos membres ?
C.C : J’ai la chance de pouvoir travailler en collaboration de So Happy In Paris, pour la fête de la musique. On a décidé d’investir la Monnaie de Paris avec une belle programmation de 19h à minuit.
On y retrouvera évidement Uppermost et Michael Canitrot mais aussi Sôra, qui est une jeune chanteuse à la croisée entre l’urbain et l'électro avec laquelle je travaille et Aslove. Une scénographie sera mise en place spécialement pour l’évènement,
cela s’annonce très prometteur. C’est l’un des plus gros évènements que j’ai dû organiser, j’en suis très fier. J’espère que cette soirée aura le succès qu’elle mérite.
Avez-vous des conseils à donner à nos internautes qui veulent se lancer dans le métier de DJ mais qui ne savent pas par où commencer ?
C.C : Ces dernières années, devenir DJ est devenu très accessible et en vogue. La vérité c’est qu’en faire son projet professionnel n’est pas aussi simple que ça.
La première question à se poser est de savoir quel matériel utiliser pour commencer. S’il vous plait, choisissez bien, vinyle ou CD/USB, mais surtout ne vous ruinez pas au début, c’est inutile.
De plus, évitez les logiciels type Tracktor et Serato, qui vous enferment derrière un ordinateur au lieu de partager avec le public, soyez attentif à votre audience.
Toutefois, selon moi la grande priorité est de varier un maximum sa culture musicale, bien que vous ne jouiez ou que vous soyez passionnés par un seul style, il faut que vous ayez une grande culture musicale. Evidemment, votre bibliothèque doit être composé
uniquement de morceaux au format WAV.
Enfin, aujourd’hui il ne faut pas se contenter de passer des disques mais il faut créer des bootleg, des remix si ce n’est des Original Mix. Trouvez votre identité aussi bien sonore que visuelle, et ne la négligez pas ! Fixez-vous des objectifs et ayez une vision sur le long terme.
Retrouvez tous nos castings de DJ et liés au monde de la musique sur Casting.fr
C.C : Bonjour à tous ! Adolescent, j’ai découvert la musique électronique en allant danser dans les clubs de la capitale. Très vite, j’ai voulu être la personne qui faisait découvrir de nouveau morceaux pour faire danser le public ; à l’époque, c’est ce qui me plaisait beaucoup. J’ai alors commencé à passer des vinyles house, disco ou hip-hop dans des clubs parisiens tels que le Badaboum, le Petit Bain ou le Social Club. Ces expériences m’ont amené à organiser et produire des concerts ainsi que des soirées club sur Paris.
Petit à petit j’ai découvert ce vaste monde de l’industrie musicale en devenant tout d’abord directeur de production puis en 2013, j’ai fait la rencontre qui a donné un vrai tournant à ma carrière : Uppermost. Je deviens alors son manager ainsi que le label manager de son
propre label, Uppwind.
Très vite on m’a demandé d’aider des artistes et filer des coups de mains à droite à gauche pour des labels d'amis. A partir de là, j'ai décidé de créer mon propre label, Colligence Records, en partenariat avec Uppwind, afin de proposer un catalogue assez diversifié : c'est un trait peu commun et limite à contre-courant aujourd’hui mais que je défends.
En résumé c’est un parcours professionnel autodidacte et aujourd’hui mon rôle est d’accompagner les artistes dans une dynamique d’innovation, essentielle à leur développement et à leur essor. Je ne suis plus derrière les platines, mais jamais très loin non plus.
Avez-vous toujours eu comme ambition de devenir manager de jeunes artistes ? Ou êtes-vous tombé dedans par pur hasard ?
C.C : En toute honnêteté, je dirai que c’est du au hasard. Au début c’était un loisir de travailler dans l’Entertainment ; c’était inconcevable de voir ça comme un travail. C’est le milieu de la fête, je m’éclatais et profitais des occasions pour que tout le monde passe de bons moments. Comme tout le temps il y a aussi l’envers du décor et ses embuches, du coup, j’ai découvert le métier assez tard, et c’est petit à petit en surmontant les obstacles, que j’en ai fait un vrai projet professionnel.
Qu’est ce qui vous passionne le plus dans le métier de DJ ?
C.C : Pour commencer, c’est surement paradoxal mais je ne sais pas du tout danser. J’ai donc trouvé un grand plaisir à découvrir et faire découvrir de la musique pour faire danser !
J’affectionnais de devoir préparer une programmation à la fois éclectique et cohérente, aller digger dans les vinyles shop, sur Spotify, Deezer etc
Être aux platines vous manque, ou être un manager vous correspond plus ?
C.C : Je n’ai jamais considéré que le métier de DJ me correspondait vraiment, pour moi c’est un loisir et je veux que ça le reste alors forcément je mixe encore mais uniquement de temps en temps.
A contrario, je prends beaucoup de plaisir à travailler, en tant que manager, aux côtés de DJ reconnus tel qu’Uppermost ou encore Michael Canitrot.
Travailler sur le long terme, élaborer, avec les personnes de mon équipe, leur stratégie, les conseiller, être au cœur de leur projet et au day-to-day avec eux, c’est quelque chose qui me plait. C’est un métier fascinant qui me stimule et qui me fait grandir de jour en jour.
A quels événements avez-vous participé ? Quel événement vous a le plus marqué ?
C.C : J’ai participé à des milliers d’événements, chacun propre à sa prestation, que ce soit en tant que public, DJ, Manager ou même plus récemment producteur de spectacle, je ne m’en lasse jamais. Chaque concert est unique, que ça soit au niveau de la prestation artistique, de la logistique et surtout du public.
Toutefois, l’évènement qui m’a le plus marqué est le concert d’Uppermost au Point Éphémère en février dernier. Nous y avons dévoilé la formule live avec Uppermost aux machines, Clement Aubert à la guitare et Hadrien Mabilat à la basse. C’était l’accomplissement de beaucoup de travail, il a fallu monter le répertoire (il a quand même plus de 80 morceaux dans sa discographie), choisir l’équipe pour la tournée, réfléchir à la scénographie, trouver le lieu et enfin commencer à produire la date. Le concert a été « sold out » très vite et nous avons eu que des bons retours, c’était intense !
Avez-vous des projets futurs que voudriez bien partager avec nos membres ?
C.C : J’ai la chance de pouvoir travailler en collaboration de So Happy In Paris, pour la fête de la musique. On a décidé d’investir la Monnaie de Paris avec une belle programmation de 19h à minuit.
On y retrouvera évidement Uppermost et Michael Canitrot mais aussi Sôra, qui est une jeune chanteuse à la croisée entre l’urbain et l'électro avec laquelle je travaille et Aslove. Une scénographie sera mise en place spécialement pour l’évènement,
cela s’annonce très prometteur. C’est l’un des plus gros évènements que j’ai dû organiser, j’en suis très fier. J’espère que cette soirée aura le succès qu’elle mérite.
Avez-vous des conseils à donner à nos internautes qui veulent se lancer dans le métier de DJ mais qui ne savent pas par où commencer ?
C.C : Ces dernières années, devenir DJ est devenu très accessible et en vogue. La vérité c’est qu’en faire son projet professionnel n’est pas aussi simple que ça.
La première question à se poser est de savoir quel matériel utiliser pour commencer. S’il vous plait, choisissez bien, vinyle ou CD/USB, mais surtout ne vous ruinez pas au début, c’est inutile.
De plus, évitez les logiciels type Tracktor et Serato, qui vous enferment derrière un ordinateur au lieu de partager avec le public, soyez attentif à votre audience.
Toutefois, selon moi la grande priorité est de varier un maximum sa culture musicale, bien que vous ne jouiez ou que vous soyez passionnés par un seul style, il faut que vous ayez une grande culture musicale. Evidemment, votre bibliothèque doit être composé
uniquement de morceaux au format WAV.
Enfin, aujourd’hui il ne faut pas se contenter de passer des disques mais il faut créer des bootleg, des remix si ce n’est des Original Mix. Trouvez votre identité aussi bien sonore que visuelle, et ne la négligez pas ! Fixez-vous des objectifs et ayez une vision sur le long terme.
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