Edouard Collin, un comédien accompli nous raconte sa passion ! Télévision, théâtre et cinéma n'ont plus de secrets pour lui !
Edouard Collin, un comédien accompli nous raconte sa passion ! Télévision, théâtre et cinéma n'ont plus de secrets pour lui !
Bonjour Edouard, vous êtes actuellement à l’affiche de « L’amour est dans le prix » au Théâtre du Gymnase à Paris. Pourriez-vous nous parler un peu plus de votre rôle ?
E.C : Un jeune homme fou amoureux de sa petite amie pour qui il se plie vraiment en quatre. Un personnage romantique, naïf. J’aime énormément jouer les naïfs au théâtre car ce sont toujours des rôles payants, dans lesquels on peut pousser la comédie tout en restant sincère. Des personnages que le public aime immédiatement le plus souvent.
Votre mère est comédienne. Est-ce grâce à son influence que vous êtes devenue comédien ?
E.C : Ma mère a arrêté la comédie peu après ma naissance mais je pense qu’il y a un lien inconscient de cet ordre oui.
En 2004 vous avez tourné votre premier rôle au cinéma. Etait-ce la consécration pour vous ?
E.C : La consécration ? A dix-sept ans ? Non. On parle de consécration quand on parle de reconnaissance, de grand rôles, après une carrière riche et longue. Pour moi c’était le commencement… Mais un très beau commencement auquel je repense toujours avec nostalgie.
Quel a été votre meilleur casting ?
E.C : J’ai passé des centaines de castings depuis que j’ai commencé. J’ai appris à les oublier sitôt le rendez vous fini. Sinon la peur de ne pas être choisi, donc de ne pas être désiré, aimé me rendrait fou. Je ne saurai pas répondre. Je peux en revanche vous parler des pires castings, où l’on se retrouve devant un/une directrice de casting qui vous traite comme un moins que rien en usant de son petit pouvoir. Ce genre de casting où l’on prend sur soi pour rester en ouverture tout en se disant que si un jour on arrive en haut de l’affiche on saura lui rappeler. Pour le meilleur je pense plutôt que j’ai eu la chance de faire de belles rencontres en casting. Que ce soit avec des dir-cast ou avec des réalisateurs. Quand on sent immédiatement que le courant passe. Qu’on est à l’aise pour donner le meilleur. Et avec les années, certains directeurs de casting vous font confiance et vous rappellent régulièrement. C’est un sentiment très agréable.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune artiste qui souhaite se lancer sur les planches ?
E.C : J’en aurai des trucs à lui dire ! Le monde du spectacle devient de plus en plus dur. Son économie étant de plus en plus précaire. C’était déjà le cas quand j’ai commencé en 2004 mais ce n’était rien comparé à aujourd’hui. Je conseillerai donc à un jeune d’être bien conscient des risques. Conscient qu’on va lui proposer de jouer dans certaines pièces pour un cachet de 80€ toutes les trois représentations… Conscient qu’il faudra passer par des périodes d’un an voir plus sans un contrat. Et conscient que ces périodes peuvent revenir qu’on ait vingt ou soixante ans. Mais si ce jeune artiste sait dur comme fer qu’il ne sera jamais heureux qu’en vivant sa passion, son rêve alors je lui dirais de foncer. C’est mon cas.
Retrouvez, Edouard Collin dans "L'Amour est dans le prix" jusqu'au 31 mars au théâtre du Gymnase à Paris : http://bit.ly/2F9XpQV
E.C : Un jeune homme fou amoureux de sa petite amie pour qui il se plie vraiment en quatre. Un personnage romantique, naïf. J’aime énormément jouer les naïfs au théâtre car ce sont toujours des rôles payants, dans lesquels on peut pousser la comédie tout en restant sincère. Des personnages que le public aime immédiatement le plus souvent.
Votre mère est comédienne. Est-ce grâce à son influence que vous êtes devenue comédien ?
E.C : Ma mère a arrêté la comédie peu après ma naissance mais je pense qu’il y a un lien inconscient de cet ordre oui.
En 2004 vous avez tourné votre premier rôle au cinéma. Etait-ce la consécration pour vous ?
E.C : La consécration ? A dix-sept ans ? Non. On parle de consécration quand on parle de reconnaissance, de grand rôles, après une carrière riche et longue. Pour moi c’était le commencement… Mais un très beau commencement auquel je repense toujours avec nostalgie.
Quel a été votre meilleur casting ?
E.C : J’ai passé des centaines de castings depuis que j’ai commencé. J’ai appris à les oublier sitôt le rendez vous fini. Sinon la peur de ne pas être choisi, donc de ne pas être désiré, aimé me rendrait fou. Je ne saurai pas répondre. Je peux en revanche vous parler des pires castings, où l’on se retrouve devant un/une directrice de casting qui vous traite comme un moins que rien en usant de son petit pouvoir. Ce genre de casting où l’on prend sur soi pour rester en ouverture tout en se disant que si un jour on arrive en haut de l’affiche on saura lui rappeler. Pour le meilleur je pense plutôt que j’ai eu la chance de faire de belles rencontres en casting. Que ce soit avec des dir-cast ou avec des réalisateurs. Quand on sent immédiatement que le courant passe. Qu’on est à l’aise pour donner le meilleur. Et avec les années, certains directeurs de casting vous font confiance et vous rappellent régulièrement. C’est un sentiment très agréable.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune artiste qui souhaite se lancer sur les planches ?
E.C : J’en aurai des trucs à lui dire ! Le monde du spectacle devient de plus en plus dur. Son économie étant de plus en plus précaire. C’était déjà le cas quand j’ai commencé en 2004 mais ce n’était rien comparé à aujourd’hui. Je conseillerai donc à un jeune d’être bien conscient des risques. Conscient qu’on va lui proposer de jouer dans certaines pièces pour un cachet de 80€ toutes les trois représentations… Conscient qu’il faudra passer par des périodes d’un an voir plus sans un contrat. Et conscient que ces périodes peuvent revenir qu’on ait vingt ou soixante ans. Mais si ce jeune artiste sait dur comme fer qu’il ne sera jamais heureux qu’en vivant sa passion, son rêve alors je lui dirais de foncer. C’est mon cas.
Retrouvez, Edouard Collin dans "L'Amour est dans le prix" jusqu'au 31 mars au théâtre du Gymnase à Paris : http://bit.ly/2F9XpQV